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Déplacements
mardi 1 mars 2016
Rencontre avec Maurice Renoma à la galerie Le Ballon Rouge Paris 3ème
lundi 8 juin 2015
"Lumières et Energies" Exposition à l'hôpital Corentin Celton
L’hôpital Corentin Celton mène une série d'actions culturelles : concerts de musique, spectacles de danse et musique, expositions de peinture.
La responsable de la Culture et de la communication m'a proposé, en échange d'un don de toiles, d'organiser une exposition. Cette exposition se tiendra du 8 juin au 8 juillet.
Le vernissage aura lieu le jeudi 11 juin à 19h.
Voici l'affiche de l'exposition :
Le 6 juin, j'ai installé une douzaine de toiles, le long d'un passage dont la plus grande partie est très lumineuse. Une première partie du passage est plus sombre.
La seconde partie du passage est lumineuse. Les fenêtres font alterner des flux lumineux alternativement jaunes et bleus. Les tableaux déploient leurs nuances. L'exposition mérite son nom : "Lumières et Énergies".
Première discussion avec un patient.
dimanche 5 janvier 2014
Les activités refusées par la Maison des Artistes
Publié le 22/01/2006
Les activités refusées par la Maison des Artistes forcent les
artistes dans certains cas à se déclarer comme travailleurs
indépendants, alors que ces activités sont dans le prolongement de leurs
activités artistiques.
Travaux ou prestations qui ne sont pas pris en compte d’une manière générale par le régime de sécurité sociale - la Maison des Artistes :
- les prestations de conseil ou de direction artistique, soit les prestations donnant lieu à une activité de conception sans qu’elle soit suivie d’une réalisation matérielle ;
- les cours, les stages, les animations, les conférences dans le domaine des arts graphiques et plastiques rémunérés par des établissements publics ou privés ;
- les productions de série, les réalisations exécutées à l’unité mais ne différant les unes des autres que par des détails ;
- les réalisations utilitaires par nature, indépendamment de leurs caractéristiques techniques (c’est-à-dire : nombre d’exemplaires : pièce unique ou série limitée, mode d’exécution, signature de l’artiste...), même si elles constituent le support d’une création et remplissent une fonction décorative : Soit la conception par des designers d’œuvres des arts décoratifs ou des arts appliqués qui feront l’objet d’une réalisation artisanale ou industrielle, mécanique ou manuelle, sous la forme de pièces uniques ou très grandes séries. Soit, les œuvres de métiers d’art ou d’artisanat d’art, par exemple : poteries, faïences, porcelaines, miroiterie d’art, vitrerie d’art, décorations sur verre, tatouages, soufflage de verre, fonderie d’objets d’art, encadrements, dorure, ébénisterie, ferronnerie d’art, fabrication de luminaires, décorations par émaillage, gravures ciselures d’art, reliures, vannerie, fabrication d’instruments de musique... ;
- les travaux exécutés à des fins industrielles : par exemple la création de prototypes ;
- les réalisations qui ne mettent pas en évidence, au-delà d’une simple mise en œuvre de techniques ou d’une mise en valeur de la matière, une prédominance de la création : par exemple dans le domaine de la décoration, les fausses matières, patines...,
- les travaux de restauration d’œuvres.
Les organisations professionnelles des artistes demandent au Ministère des Affaires Sociales depuis plusieurs années l’élargissement du champ des activités exercées par les artistes. Par exemple une activité de conseil artistique est forcément liée aux compétences acquises en tant qu’artiste. Ce sont les compétences acquises dans le champ artistique qui devrait être prise en compte et non des activités basées uniquement sur des réalisations.
Qui sommes-nous ?
La Fraap est une fédération ouverte à toutes les associations et collectifs d’artistes plasticiens. En savoir plus
La Fraap est une fédération ouverte à toutes les associations et collectifs d’artistes plasticiens. En savoir plus
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01/10/2013
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Une commission qui aide les artistes à régler leurs cotisations sociales quand ils rencontrent (...) lire la suite -
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Pour une amélioration du régime de protection sociale des artistes et pour la création d’une (...) lire la suite -
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adresse postale, téléphone, horaires, accueil... lire la suite -
01/03/2006
Maison des Artistes : attention campagne de désinformation
Un appel à Manifestation a été diffusé pour défendre la Maison des Artistes. Aucune des (...) lire la suite -
15/02/2006
Existe-t-il une carte professionnelle d’artiste en France ?
Il n’existe pas de carte professionnelle d’artiste. Le formulaire (S 2062) délivré chaque année (...) lire la suite -
24/01/2006
L’avenir du régime de sécurité sociale - Maison des Artistes
Un rapport récent des ministères de tutelle pointe les anomalies, les lacunes et les (...) lire la suite -
05/01/2006
Les activités acceptées par la Maison des Artistes
Activités entrant dans le champ d’application de la branche sécurité sociale des arts graphiques et (...) lire la suite -
02/01/2006
Charte de déontologie de la FRAAP
Les associations fédérées de la FRAAP se sont dotées d’une charte de déontologie. lire la suite -
15/02/2005
Gratuité au Louvre pour les artistes identifiés à la Sécurité Sociale / la maison des artistes
Dans une tribune, publiée le 13 janvier 2005 dans Libération, le directeur du Louvre, M. Henri (...) lire la suite -
01/10/2013
Ressources
Pour retrouver les informations concernant les associations (informations administratives, (...) lire la suite
jeudi 2 janvier 2014
mardi 31 décembre 2013
La frontière de la création artistique dans les activités plastiques et graphiques
Sur le site de "La Maison des artistes" http://www.secuartsgraphiquesetplastiques.org/
La frontière passe au sein de la peinture et du dessin ainsi :
Peintures, dessins
Sont artistes : Tableaux, peintures, gouaches, aquarelles, pastels, miniatures, collages, dessins entièrement exécutés à la main par l’artiste,
à l’exclusion :
des dessins obtenus par des procédés mécaniques, à l’aide de caches ou de pochoirs,
des dessins d’architectes, d’ingénieurs et autres dessins industriels, des dessins originaux de mode ou d’accessoires, de bijouterie, de carrosserie automobile, d’éléments de mobilier ou d’objets,
des articles manufacturés décorés à la main (objets ou articles peints ou décorés : par exemple boites, vases, foulards, coussins…
Sont dites Créations graphiques
Les productions ..
Destinées à transmettre un message visuel dans tous les domaines de la vie économique, sociale et culturelle pour tous modes de diffusion (presse, publicité, édition, audiovisuel, multimédia…), quels que soient les outils ou technologies mis en oeuvre : utilisation ou non de l’informatique (palette graphique, logiciel d’animation…).
L’ensemble des opérations concourant à l’exécution de la maquette finalisée (jusqu’au bon à tirer), soit recherches et premiers projets, mise au point, réalisation technique, est pris en compte dans le cadre de l’activité d’artiste auteur.
Concernant la réalisation technique, il s’agit de l’exécution des documents nécessaires à la réalisation de l’œuvre, à sa reproduction ou à sa diffusion, soit : participation aux prises de vues utiles à la réalisation de l’œuvre, fournitures telles que documents d’illustrations ou documents d’archives, suivi de réalisation : contrôle de la réalisation technique de la création, fourniture de films, fourniture de fichiers numérique : disquettes, cartouches magnétiques ou optiques, CD ROM…
N'est pas concerné par le terme de "Création graphique" :
l’activité de graphiste qui inclut des prestations techniques relevant du domaine de la production commerciale en vue de la livraison d’un produit fini sous la forme d’exemplaires multiples (travaux d’impression par exemple) et les travaux limités à l’exécution graphique correspondant à une simple mise en œuvre de techniques :
- composition mécanique non originale,
- calibrage de textes,
- exécution de mises en page,
- cadrage de documents photographiques,
- croquis techniques,
- dessin industriel,
- courbes et graphiques,
- plans, coupes, élévations,
- exécutions photomécaniques,
- cartographies et relevés topographiques.
Mais les réalisations de plasticien sont considérées comme de l'art, si elles sont :
Installations, art vidéo, performances pouvant faire appel conjointement à différentes disciplines (sculpture, peinture, photographie, musique, langage, scénographie…) et mettant en évidence la prépondérance d’une démarche plastique créatrice.
L'illustration subordonnée au texte littéraire et scientifique n'est pas de l'art
Des Illustrations sont artistiques ...Pour tous secteurs d’activités (culturel, social, industriel, commercial…) et mode de diffusion (presse, publicité, audiovisuel, multimédia…)
à l’exception :
des illustrations d’écrits littéraires ou scientifiques, c’est à dire des illustrations de textes édités par des maisons d’édition qui relèvent de la gestion de l’AGESSA située 21 bis rue de Bruxelles, 75439 Paris cedex 09 Tél : 01 48 78 25 00
- www.agessa.org
- Vous réalisez des illustrations d’écrits littéraires et scientifiques diffusées par la voie de l’édition et des illustrations pour les autres secteurs d’activités et de diffusion.
• Si les revenus provenant d’illustrations d’écrits littéraires et scientifiques sont prépondérants, vous devez relever de l’AGESSA pour l’ensemble de vos activités.
• Si les revenus provenant des illustrations autres sont prépondérants, vous devez relever de la Maison des Artistes pour l’ensemble de vos activités.
lundi 30 décembre 2013
L’écriture est dangereuse pour la santé des plasticiens
Un musicien a rebondit sur la mésaventure de mon exclusion de la Maison des Artistes, et a écrit un billet d'humeur.
http://wp.me/p3QQOJ-3C
http://valentin-guerin.fr/blog/
http://www.facebook.com/redtrombone
Connaissez vous la Maison des Artistes ? Non ? Ce n’est pas grave, si vous êtes plasticiens, vous pouvez vous en faire exclure sans même avoir demandé l’affiliation.
“La Maison des Artistes [MDA] remplit des missions d’intérêt général pour les artistes plasticiens, la solidarité, l’accompagnement professionnel, le conseil et l’information.
Elle est également agréée depuis 1965 par l’Etat pour gérer la sécurité sociale des artistes graphistes et plasticiens.”
http://www.lamaisondesartistes.fr/site/qui-sommes-nous/
Bref, c’est l’histoire un peu cocasse qui est arrivé au peintre Francis Raphaël Jacq qui a osé reprendre des phrases de Proust dans une oeuvre.
Mis à part le fait qu’il n’a rien demandé à personne et que la MDA espionne un peu tout le monde, cette histoire pose la question de la définition de l’art ?
Au cours de mes réflexions (et longues séances de “semi comatage” en cours à la Sorbonne), j’en suis arrivé à me dire que tout est art à partir du moment où l’artiste le conçoit comme tel.
C’est à mes yeux le seul moyen de faire la différence entre une page blanche de marque Oxford et un monochrome.
Le problème, c’est que certains organismes s’octroient le droit de décider à la place de l’artiste.
À la MDA, il y a deux statuts : “l’assujetti à cotisation” et “l’affilié bénéficiaire”. Mais dans les deux cas, tout le monde paye des cotisations sur son chiffre d’affaire. Donc finalement, admettons que j’achète une ramette de papier 80g et que j’arrive à les revendre comme monochromes, la MDA y gagnerait puisque je payerais mes cotisations.
Mais dans le cas de Mr Jacq, ayant repris des phrases de Proust dans une oeuvre, la MDA a considéré que ce n’était pas de l’art et l’a exclu.
Ceci donne raison à mes anciennes pensées de lycéen scientifique : n’écrivez pas de trop, c’est dangereux pour la santé !
_____________________________________________________________________________
N’a-elle plus besoin, désormais, d’artistes ? Trop indépendants, inclassables (même de gauche), indociles, la République les préfère à sa botte, complètement assistés, perfusés, subventionnés, amateurs plutôt que professionnels. La dictature étatique qui s’exerce aujourd’hui en France dans le domaine artistique est pire, parce que plus perverse que celle du régime soviétique : tel était le cri d’alarme poussé – à la fin 2005 – par le président de la Maison des Artistes, Rémi Aron, peintre lui-même !
Mais, il faut expliquer.
Les artistes n’ont pas de statut véritable comme en possèdent, par exemple, les boulangers, les menuisiers ou les paysans qui sont, eux, artisans ou exploitants agricoles, socialement et fiscalement. Les artistes bénéficient, certes, d’une caisse de sécurité sociale gérée par la Maison des Artistes (association corporative d’entraide datant de 1952 et organisme collecteur depuis 1969) qui leur est propre, et, de par la loi, obligatoire, mais ils ne sont – fiscalement – des artistes que s’ils sont subventionnés, tenus par le ministère. Ceux qui vivent, plus ou moins bien, du produit de leur art sont assimilés à de vils commerçants non représentatifs de l’art officiel…
La guerre s’est déclarée très officiellement dans la soirée du 23 décembre 1992 quand le mirobolant ministre de la Culture que fut D’jack Lang fit voter, avec son compère René Teulade (des Affaires sociales et qui depuis a eu quelques démélés avec la justice pour avoir eu un train de vie incompatible avec son état) par quelques députés, une loi fourre-tout qui abolissait la Maison des Artistes.
En janvier 1993, 4000 artistes, peintres, sculpteurs, graveurs, graphistes étaient dans la rue…
Événement tellement extraordinaire que Jacques Toubon fit le serment d’abroger cette loi s’il devenait ministre à la place du Mirobolant. Ce qu’il fit dans le gouvernement Balladur dès juin 1993… C’est à ma connaissance la seule promesse électorale qui ait été respectée…
Madame Trautmann, sous Jospin, remplaça Toubon, mais refusa toujours de présider l’assemblée générale de la MDA, au motif que son ministère n’était pas concerné par les artistes… Et qu’elle se devait de privilégier et développer la pratique amateur.
Comme le fit son successeur, de droite, Aillagon, qui suscita la fédération des réseaux et associations d’artistes plasticiens – ou FRAAP ! –, courroie de transmission du ministère pour la prise de contrôle de la MDA. Une sorte d’organe artificiel de contestation dudit ministère parfaitement docile et contrôlable. Cette fédération rassemble des associations syndicales subventionnées, rafleuses de la manne du ministère, conformes aux critères de représentativité et de qualités de ce dernier… Critères qui dictent l’art officiel, c’est-à-dire une hypertrophie de la conceptualité, un art de l’idée seule, au détriment du savoir-faire et du sensible, massacré par ailleurs dans l’enseignement, soi-disant artistique, depuis au moins 40 ans, sinon un bon siècle.
Car chacun sait que l’idée, pour exister, produit du verbe et que le verbe engendre le pouvoir. Que depuis 1789, l’expression du pouvoir n’est pas dans l’expression artistique,mais dans la force du verbe…
Cette FRAAP, avec quelques adhérents, récents, de la MDA, a lancé une attaque – judiciaire – contre elle, une tentative de prise de pouvoir, aiguillonnée et stipendiée par le ministère.
Heureusement, les artistes ont réagi et empêché cela en élisant fin 2005, une équipe issue de leurs rangs.
Mais, l’État (la République) vient de diligenter une inspection de l’IGAS contre la MDA et de refuser ses statuts adoptés à l’unanimité lors de la dernière assemblée générale. La République ne peut admettre que des professionnels s’organisent seuls, indépendamment de toute organisation syndicale reconnue dans une structure particulière liant une association de solidarité entre eux et un organisme collecteur des cotisations sociales fixées par la loi, spécificité, unique en France, de la MDA.
Tout se passe aujourd’hui comme si les 45 000 adhérents de la MDA étaient un boulet très encombrant pour le ministère qui préfère s’occuper des électriciens, secrétaires et autres métiers utilisés dans le domaine du spectacle – les fameux intermittents – plutôt que des artistes commerciaux sont d’une qualité trop suspecte.
La solution ? Que les artistes s’organisent, affirment hautement et clairement leur professionnalité et se donnent les moyens de le faire. Sinon, on va au chaos, à une sorte de disparition des artistes et, au delà, à la destruction d’un repère important de la société, disait encore Rémi Aron… En somme, revenir à l’idée qui présida en 1748 à la création de l’Académie royale de peinture et de sculpture par douze peintres et trois sculpteurs auxquels s’adjoignirent les plus grands noms de l’art, pour s’affranchir de la Maîtrise corporatiste dans laquelle les marchands faisaient la loi, pour former des élèves et obtenir directement les commandes qui les libéreraient des règles mercantiles tout en prouvant leur talent.
Cette conception corporatiste, révolutionnaire pour l’époque, fut supprimée en 1793, rétablie plus ou moins sous le Premier Empire, mais ne survécut pas au Second.
Aujourd’hui, c’est le règne de l’arbitraire, de l’irresponsabilité et de l’impunité. Jamais on n’avait vu cela et le pire est que personne ne se rend bien compte de la situation…
Ce qui précède fut écrit en février 2006, suite à une manifestation à laquelle j’avais participé. Le ministricule avait mis fin à la controverse et donné gain de cause aux artistes…
Mais, désormais à la retraite, j’apprend, par Christine Sourgins que, de nouveau, le gouvernement socialiste hollandais s’attaque à la Maison des Artistes. Une lettre interministérielle du 23 janvier 2013 (signée par trois ministres, Touraine (affairesoziales), Filipetti (sociocul), Cahuzac (ex budget par cause de pépites en Suisse) annonce le projet de fusion de La Maison des Artistes et de l’Agessa dans le but de créer une caisse anonyme de sécurité sociale.
Miss Sourgins affirme : « Ce projet vise de nouveau à casser La Maison des Artistes. Les pouvoirs publics, en collusion avec tous les syndicats et organisations professionnelles (à l’exception notable de la SMdA-CFDT), veulent casser cette structure exceptionnelle, où les artistes se sont pris en main et, tenez-vous bien, dont le régime est excédentaire ! Rien à voir avec la caisse des intermittents du spectacle ! La MDA n’est pas contre une réorganisation des services de sécurité sociale, la modernisation du régime des artistes auteurs, mais il est quand même extraordinaire qu’elle soit tenue à l’écart de ce qui se mijote en douce. Et qu’un gouvernement normal punisse des citoyens financièrement vertueux en les normalisant, laisse pantois.
Qui dit unification par la création d’une caisse dit perte de l’agrément pour la MDA. Cette perte entraîne celle de la légitimité statutaire et remettra en cause la représentativité nationale de la MDA
D‘où :
— perte de la compétence nationale de la MDA qui ne pourra plus lutter contre la concurrence déloyale des amateurs sur l’ensemble du territoire, ni intervenir à juste titre auprès des interlocuteurs institutionnels.
— perte du pouvoir de négociation de la MDA auprès des partenaires publics et privés (musées, lieux d’expositions pour la gratuité d’entrée ou tarif préférentiel, fournisseurs, etc.)
— perte de la capacité d’intervention et d’investigation de la MDA auprès des collectivités locales et territoriales, des services sociaux, fiscaux, etc.
A terme ce sont tous les services rendus aux artistes professionnels qui sont menacés : fin de l’aide sociale, fin de l’assistance administrative aux artistes, fin des services (consultations juridiques, comptables, sociales, etc.), disparition de la carte, bref : fin de la MDA qui deviendra une coquille vide.
Sans aucune concertation avec le président de la Maison des Artistes, son représentant légal, ce projet fait l’objet d’une mission d’inspection qui remettra un rapport le 1er juin au gouvernement. Rien n’est donc décidé, tout peut encore changer : défendre La Maison des Artistes dépend de chacun d’entre nous…
On ne peut que mettre en avant le mépris du gouvernement hollandais vis-à-vis de la France bien élevée — on l’a vu le 24 mars — et celui qu’il affiche désormais pour les artistes voire pour l’Armée.
Pourquoi la MDA dérange-t-elle ? Parce qu’elle est gérée par les artistes pour les artistes… ?
Pourquoi cette atteinte contre le seul contre-pouvoir libre ! Pour cause de normalité ?
Pourquoi cette atteinte à la diversité ? Parce qu’il faut un simili mariage pour tous sauf pour un ? Que la normalité ce sont des normes sauf pour eux, les hollandais ?
Pourquoi le pouvoir politique en veut à ses artistes, ils n’ont rien demandé, sinon de pouvoir travailler ! Mais c’est parce que la République n’aime pas les artistes, n’aime pas la famille, n’aime pas l’Armée, et finalement, n’aime pas le Peuple. Qu’elle élimine comme elle le peut suivant les circonstances. Allez Monsieur Normal est pire qu’on ne le croit : c’est Monsieur Bol Bot.
Gérard de Villèle, Conseiller aux Beaux-Arts du Conseil dans l’Espérance du Roi.
Le 31 mars 2013.
http://valentin-guerin.fr/blog/
http://www.facebook.com/redtrombone
Connaissez vous la Maison des Artistes ? Non ? Ce n’est pas grave, si vous êtes plasticiens, vous pouvez vous en faire exclure sans même avoir demandé l’affiliation.
“La Maison des Artistes [MDA] remplit des missions d’intérêt général pour les artistes plasticiens, la solidarité, l’accompagnement professionnel, le conseil et l’information.
Elle est également agréée depuis 1965 par l’Etat pour gérer la sécurité sociale des artistes graphistes et plasticiens.”
http://www.lamaisondesartistes.fr/site/qui-sommes-nous/
Bref, c’est l’histoire un peu cocasse qui est arrivé au peintre Francis Raphaël Jacq qui a osé reprendre des phrases de Proust dans une oeuvre.
Mis à part le fait qu’il n’a rien demandé à personne et que la MDA espionne un peu tout le monde, cette histoire pose la question de la définition de l’art ?
Au cours de mes réflexions (et longues séances de “semi comatage” en cours à la Sorbonne), j’en suis arrivé à me dire que tout est art à partir du moment où l’artiste le conçoit comme tel.
C’est à mes yeux le seul moyen de faire la différence entre une page blanche de marque Oxford et un monochrome.
Le problème, c’est que certains organismes s’octroient le droit de décider à la place de l’artiste.
À la MDA, il y a deux statuts : “l’assujetti à cotisation” et “l’affilié bénéficiaire”. Mais dans les deux cas, tout le monde paye des cotisations sur son chiffre d’affaire. Donc finalement, admettons que j’achète une ramette de papier 80g et que j’arrive à les revendre comme monochromes, la MDA y gagnerait puisque je payerais mes cotisations.
Mais dans le cas de Mr Jacq, ayant repris des phrases de Proust dans une oeuvre, la MDA a considéré que ce n’était pas de l’art et l’a exclu.
Ceci donne raison à mes anciennes pensées de lycéen scientifique : n’écrivez pas de trop, c’est dangereux pour la santé !
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Comment expliquer le comportement de la MDA ?
Je trouve ceci sur le site conseildansesperanceduroi.wordpress.com/
La République contre les artistes !
30 mar
Charles le Brun, de l’Académie royale de peinture et de sculpture
Il fut un temps où la République n’avait pas besoin de savants ! ( Jean-Baptiste Coffinhal, s’ adressant au chimiste Lavoisier )N’a-elle plus besoin, désormais, d’artistes ? Trop indépendants, inclassables (même de gauche), indociles, la République les préfère à sa botte, complètement assistés, perfusés, subventionnés, amateurs plutôt que professionnels. La dictature étatique qui s’exerce aujourd’hui en France dans le domaine artistique est pire, parce que plus perverse que celle du régime soviétique : tel était le cri d’alarme poussé – à la fin 2005 – par le président de la Maison des Artistes, Rémi Aron, peintre lui-même !
Mais, il faut expliquer.
Les artistes n’ont pas de statut véritable comme en possèdent, par exemple, les boulangers, les menuisiers ou les paysans qui sont, eux, artisans ou exploitants agricoles, socialement et fiscalement. Les artistes bénéficient, certes, d’une caisse de sécurité sociale gérée par la Maison des Artistes (association corporative d’entraide datant de 1952 et organisme collecteur depuis 1969) qui leur est propre, et, de par la loi, obligatoire, mais ils ne sont – fiscalement – des artistes que s’ils sont subventionnés, tenus par le ministère. Ceux qui vivent, plus ou moins bien, du produit de leur art sont assimilés à de vils commerçants non représentatifs de l’art officiel…
La guerre s’est déclarée très officiellement dans la soirée du 23 décembre 1992 quand le mirobolant ministre de la Culture que fut D’jack Lang fit voter, avec son compère René Teulade (des Affaires sociales et qui depuis a eu quelques démélés avec la justice pour avoir eu un train de vie incompatible avec son état) par quelques députés, une loi fourre-tout qui abolissait la Maison des Artistes.
En janvier 1993, 4000 artistes, peintres, sculpteurs, graveurs, graphistes étaient dans la rue…
Événement tellement extraordinaire que Jacques Toubon fit le serment d’abroger cette loi s’il devenait ministre à la place du Mirobolant. Ce qu’il fit dans le gouvernement Balladur dès juin 1993… C’est à ma connaissance la seule promesse électorale qui ait été respectée…
Madame Trautmann, sous Jospin, remplaça Toubon, mais refusa toujours de présider l’assemblée générale de la MDA, au motif que son ministère n’était pas concerné par les artistes… Et qu’elle se devait de privilégier et développer la pratique amateur.
Comme le fit son successeur, de droite, Aillagon, qui suscita la fédération des réseaux et associations d’artistes plasticiens – ou FRAAP ! –, courroie de transmission du ministère pour la prise de contrôle de la MDA. Une sorte d’organe artificiel de contestation dudit ministère parfaitement docile et contrôlable. Cette fédération rassemble des associations syndicales subventionnées, rafleuses de la manne du ministère, conformes aux critères de représentativité et de qualités de ce dernier… Critères qui dictent l’art officiel, c’est-à-dire une hypertrophie de la conceptualité, un art de l’idée seule, au détriment du savoir-faire et du sensible, massacré par ailleurs dans l’enseignement, soi-disant artistique, depuis au moins 40 ans, sinon un bon siècle.
Car chacun sait que l’idée, pour exister, produit du verbe et que le verbe engendre le pouvoir. Que depuis 1789, l’expression du pouvoir n’est pas dans l’expression artistique,mais dans la force du verbe…
Cette FRAAP, avec quelques adhérents, récents, de la MDA, a lancé une attaque – judiciaire – contre elle, une tentative de prise de pouvoir, aiguillonnée et stipendiée par le ministère.
Heureusement, les artistes ont réagi et empêché cela en élisant fin 2005, une équipe issue de leurs rangs.
Mais, l’État (la République) vient de diligenter une inspection de l’IGAS contre la MDA et de refuser ses statuts adoptés à l’unanimité lors de la dernière assemblée générale. La République ne peut admettre que des professionnels s’organisent seuls, indépendamment de toute organisation syndicale reconnue dans une structure particulière liant une association de solidarité entre eux et un organisme collecteur des cotisations sociales fixées par la loi, spécificité, unique en France, de la MDA.
Tout se passe aujourd’hui comme si les 45 000 adhérents de la MDA étaient un boulet très encombrant pour le ministère qui préfère s’occuper des électriciens, secrétaires et autres métiers utilisés dans le domaine du spectacle – les fameux intermittents – plutôt que des artistes commerciaux sont d’une qualité trop suspecte.
La solution ? Que les artistes s’organisent, affirment hautement et clairement leur professionnalité et se donnent les moyens de le faire. Sinon, on va au chaos, à une sorte de disparition des artistes et, au delà, à la destruction d’un repère important de la société, disait encore Rémi Aron… En somme, revenir à l’idée qui présida en 1748 à la création de l’Académie royale de peinture et de sculpture par douze peintres et trois sculpteurs auxquels s’adjoignirent les plus grands noms de l’art, pour s’affranchir de la Maîtrise corporatiste dans laquelle les marchands faisaient la loi, pour former des élèves et obtenir directement les commandes qui les libéreraient des règles mercantiles tout en prouvant leur talent.
Cette conception corporatiste, révolutionnaire pour l’époque, fut supprimée en 1793, rétablie plus ou moins sous le Premier Empire, mais ne survécut pas au Second.
Aujourd’hui, c’est le règne de l’arbitraire, de l’irresponsabilité et de l’impunité. Jamais on n’avait vu cela et le pire est que personne ne se rend bien compte de la situation…
Ce qui précède fut écrit en février 2006, suite à une manifestation à laquelle j’avais participé. Le ministricule avait mis fin à la controverse et donné gain de cause aux artistes…
Mais, désormais à la retraite, j’apprend, par Christine Sourgins que, de nouveau, le gouvernement socialiste hollandais s’attaque à la Maison des Artistes. Une lettre interministérielle du 23 janvier 2013 (signée par trois ministres, Touraine (affairesoziales), Filipetti (sociocul), Cahuzac (ex budget par cause de pépites en Suisse) annonce le projet de fusion de La Maison des Artistes et de l’Agessa dans le but de créer une caisse anonyme de sécurité sociale.
Miss Sourgins affirme : « Ce projet vise de nouveau à casser La Maison des Artistes. Les pouvoirs publics, en collusion avec tous les syndicats et organisations professionnelles (à l’exception notable de la SMdA-CFDT), veulent casser cette structure exceptionnelle, où les artistes se sont pris en main et, tenez-vous bien, dont le régime est excédentaire ! Rien à voir avec la caisse des intermittents du spectacle ! La MDA n’est pas contre une réorganisation des services de sécurité sociale, la modernisation du régime des artistes auteurs, mais il est quand même extraordinaire qu’elle soit tenue à l’écart de ce qui se mijote en douce. Et qu’un gouvernement normal punisse des citoyens financièrement vertueux en les normalisant, laisse pantois.
Qui dit unification par la création d’une caisse dit perte de l’agrément pour la MDA. Cette perte entraîne celle de la légitimité statutaire et remettra en cause la représentativité nationale de la MDA
D‘où :
— perte de la compétence nationale de la MDA qui ne pourra plus lutter contre la concurrence déloyale des amateurs sur l’ensemble du territoire, ni intervenir à juste titre auprès des interlocuteurs institutionnels.
— perte du pouvoir de négociation de la MDA auprès des partenaires publics et privés (musées, lieux d’expositions pour la gratuité d’entrée ou tarif préférentiel, fournisseurs, etc.)
— perte de la capacité d’intervention et d’investigation de la MDA auprès des collectivités locales et territoriales, des services sociaux, fiscaux, etc.
A terme ce sont tous les services rendus aux artistes professionnels qui sont menacés : fin de l’aide sociale, fin de l’assistance administrative aux artistes, fin des services (consultations juridiques, comptables, sociales, etc.), disparition de la carte, bref : fin de la MDA qui deviendra une coquille vide.
Sans aucune concertation avec le président de la Maison des Artistes, son représentant légal, ce projet fait l’objet d’une mission d’inspection qui remettra un rapport le 1er juin au gouvernement. Rien n’est donc décidé, tout peut encore changer : défendre La Maison des Artistes dépend de chacun d’entre nous…
On ne peut que mettre en avant le mépris du gouvernement hollandais vis-à-vis de la France bien élevée — on l’a vu le 24 mars — et celui qu’il affiche désormais pour les artistes voire pour l’Armée.
Pourquoi la MDA dérange-t-elle ? Parce qu’elle est gérée par les artistes pour les artistes… ?
Pourquoi cette atteinte contre le seul contre-pouvoir libre ! Pour cause de normalité ?
Pourquoi cette atteinte à la diversité ? Parce qu’il faut un simili mariage pour tous sauf pour un ? Que la normalité ce sont des normes sauf pour eux, les hollandais ?
Pourquoi le pouvoir politique en veut à ses artistes, ils n’ont rien demandé, sinon de pouvoir travailler ! Mais c’est parce que la République n’aime pas les artistes, n’aime pas la famille, n’aime pas l’Armée, et finalement, n’aime pas le Peuple. Qu’elle élimine comme elle le peut suivant les circonstances. Allez Monsieur Normal est pire qu’on ne le croit : c’est Monsieur Bol Bot.
Gérard de Villèle, Conseiller aux Beaux-Arts du Conseil dans l’Espérance du Roi.
Le 31 mars 2013.
Tags:Académie royale de peinture et de sculpture, Artistes, Aurélie Philippeti, Catherine Trautmann, Charles Le Brun, Gérard de Villèle, Gouvernement Hollande /Ayrault, Jacq Lang, Jacques Toubon, Jérôme Cahuzac, Jean -Jacques Aillagon, Jean-Baptiste Coffinhal, Lavoisier, Lionel Jospin, Maison des Artistes, marisol Touraine, Rémi Aron
dimanche 22 décembre 2013
Ceci n'est pas un corps d'artiste
Je suis designer d'architecture informatique, bloguer, peintre, et privilégie une recherche sur les rapports entre le langage, le corps, l'action. A la Maison des artistes (qui est un organisme de la Sécurité Sociale), j'ai été victime d'une exclusion de la communauté des artistes-auteurs sur la seule base d'un titre donné à une de mes œuvres : "La structure de la phrase en français".
L’œuvre, un travail d'analyse d'une phrase de Proust accompagné d'une anthropomorphie sur du papier de riz a donc provoqué la colère d'une commission d'artistes. Quel tabou ai-je enfreint ? Quel interdit ai-je transgressé ? Y aurait-il, malgré tous les discours sur la liberté de l'art moderne, une frontière invisible ?
Aujourd'hui, René Magritte ou Yves Klein ne seraient-ils donc pas considérés comme des artistes ?
J'ai fait cette affiche et écris un texte : "Ceci n'est pas un corps d'artiste"
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